Les maladies cardiaques représentent la principale cause de décès dans le monde depuis de nombreuses années. Il est donc nécessaire de continuer à mettre en place des moyens (formation des citoyens, équipement en matériel de défibrillation, etc.) permettant de réduire le taux de mortalité lié aux arrêts cardiaques. Dans cet article, retrouvez les chiffres relatifs à l’arrêt cardiaque dans le monde et en France, puis (re)découvrez en quoi la chaîne de survie permet de réduire la mortalité liée aux arrêt cardiaques.
Le muscle cardiaque est un des principaux organes dans le corps humain et il faut le préserver. En effet, une situation d’arrêt cardiaque peut se trouver relativement tragique en quelques minutes surtout si cela intervient sans témoin aux alentours. Mais savez-vous combien de personnes sont victimes d’arrêts cardiaques chaque année ?
Les maladies cardiaques dans le monde
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), les maladies cardiaques sont la première cause de décès dans le monde. Entre 2000 et 2019, le nombre de décès liés à ces maladies a augmenté de 2.000.000 de personnes, ce qui représente 9 millions de morts en 2019. Les morts causées par les maladies cardiaques représentent environ 16% des décès dans le monde.1
Le pacifique occidental correspond à la région du monde le plus impactée par cette augmentation, puisque sur les 2 millions de décès supplémentaires, plus de 50 % concernent cette région. A l’inverse, la zone européenne est celle qui a le plus « progressé » sur la même période (2000-2019) puisque le nombre de décès liés aux maladies cardiaques a baissé de 15%.1
L’arrêt cardiaque en France
Selon la Fédération Française de Cardiologie, entre 40.000 et 50.000 personnes décèdent d’un arrêt cardiaque chaque année en France. Lorsqu’une victime d’arrêt cardiaque n’est pas prise en charge immédiatement, le risque que l’arrêt lui soit fatal est de 92 %. Par ailleurs, 7 arrêts cardiaques sur 10 interviennent devant des témoins, mais seulement 40 % de ceux-ci prennent en charge la victime de manière adaptée en pratiquant les gestes de premiers secours. Cette hésitation est liée à un manque de connaissance et de formation du grand public français quant au comportement à adopter dans ce genre de situation.
En France, le taux de survie maximal à un arrêt cardiaque est de 8 %, ce qui est relativement faibles. En effet, dans les pays pratiquant une politique de formation de la population et d’équipement des lieux publics en défibrillateurs (tels que les pays scandinaves), le taux de survie est 4 à 5 fois supérieur à celui de la France.2 En revanche, lorsque les trois gestes de la chaîne de survie (Alerter – Masser – Défibriller) sont pratiqués correctement, le taux de survie peut monter à 35%.3
C’est donc dans le but d’augmenter le taux de survie que les décrets n°2007-705 relatif à l’utilisation des DAE par des personnes non médecins et n°2018-1186 relatif aux DAE ont été mis en place.
Les statistiques relatives aux victimes d’arrêt cardiaque
Une étude effectuée en 2018 sur le taux d’incidence et le taux de survie des arrêts cardiaques extrahospitaliers4 permet d’en savoir plus sur l’arrêt cardiaque. Cette étude a été effectuée en se basant sur les arrêts cardiaques survenus entre le 1er Janvier 2013 et le 30 Septembre 2014, grâce aux données de 14 SMUR (Service Mobile d’Urgence et de Réanimation) dans toute la France.
S’il n’y a pas de profil type de victime d’arrêt cardiaques, quelques statistiques permettent de comprendre quel public est plus à risque.
Selon cette étude, 63 % des victimes d’arrêt cardiaque sont des hommes, qui sont donc beaucoup plus impactés que les femmes. L’âge moyen des victimes d’arrêt cardiaque mentionnées dans l’étude est de 68 ans et dans la plupart des cas, l’arrêt a lieu à domicile (75%). Dans 88 % des cas, l’arrêt est d’origine médicale (athérosclérose, tachycardies, diabète, etc.) contre 12 % d’origine traumatique (noyade, électrocution, etc.).
La chaîne de survie pour réduire le taux de mortalité
La chaîne de survie correspond aux gestes à effectuer pour sauver une victime d’arrêt cardiaque. Elle est composée de 3 gestes et permet de réaliser la bonne démarche pour porter secours à la victime :
- Alerter
- Masser
- Défibriller
En cas d’arrêt cardiaque, le pire est de ne pas intervenir. Cependant, il n’est pas toujours facile d’oser assister la victime. En effet, sans formation adéquate et connaissances sur le sujet, prendre en charge une victime d’arrêt cardiaque n’est pas chose aisée.
Parce que nous savons que l’augmentation du taux de survie passe par une meilleure formation du grand public et par un équipement massif en défibrillateurs, nous disposons d’une offre complète permettant à nos clients de pouvoir intervenir et éviter le drame.
Nous avons conçu des packs de défibrillation prêt à l’emploi contenant un DAE, un support ou armoire murale, une trousse de secours, une signalétique adaptée et une mallette de transport pour les DAE. Avec 6 packs différents, chaque entreprise ou collectivité souhaitant s’équiper pourra trouver un pack adapté à son activité.
Par ailleurs, nous avons également décidé de mettre en place une offre de formation e-learning permettant de reconnaître l’arrêt cardiaque, connaître les signes avant-coureurs, et utiliser la chaîne de survie afin de permettre au grand public de se former et de gagner en confiance pour assister une victime si besoin.
Rappelons le, face à un arrêt cardiaque, le pire est de ne rien faire.
2 https://www.fedecardio.org/je-m-informe/l-arret-cardiaque-un-bilan-alarmant/
3 https://www.fedecardio.org/publications/arret-cardiaque/
4 https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S2352556818300687