Comment réagir en cas d’arrêt cardiaque d’un proche ?

Personne en train d'être victime d'un arrêt cardiaque


En cas d’arrêt cardiaque, chaque seconde compte. En effet, chaque minute de perdue représente 10% de chances de survie en moins pour la victime. Si l’arrêt cardiaque est connu de tous, les étapes de la prise en charge de la victime en attendant les secours méritent d’être connues par tout le monde. Que faire en cas d’arrêt cardiaque d’un proche ? Retrouvez nos réponses au sein de cet article.

Chaque année, on dénombre plus de 40.000 victimes d’arrêt cardiaque en France. Dans 7 cas sur 10, des témoins sont présents lors de l’arrêt cardiaque mais seulement 40% des témoins osent intervenir et prendre en charge la victime. Cela est dû au nombre réduit de personnes formées à la prise en charge de la victime pour lui offrir des chances de survie supplémentaire. Et si cela arrivait à un proche, seriez vous en mesure d’agir ? Apprenez à détecter un arrêt cardio-respiratoire ainsi qu’à agir pour aider la victime.

Comment détecter un arrêt cardiaque sur un proche ?


L’arrêt cardio-respiratoire intervient lorsque des dysfonctionnements ont lieu dans le système électrique du cœur.  Il est en général provoqué par une arythmie : le cœur de la victime peut battre trop lentement, trop vite, ou de manière totalement désorganisée. L’arrêt cardio respiratoire empêche le sang d’irriguer le cerveau ainsi que les organes vitaux. Si cette situation est amenée à durer, alors la victime risque de décéder à cause du manque d’oxygène dans les organes.

Il n’est pas toujours facile de détecter la présence d’un arrêt cardio-respiratoire. Cependant, il peut arriver que la victime se plaigne de signes avant-coureurs (si la cause de l’arrêt cardiaque provient d’un infarctus du myocarde) tels que :


  • Des longues douleurs thoraciques pouvant se prolonger dans les bras.


  • La sensation d’oppression au niveau de la cage thoracique, comme si elle était coincée dans un étau.


  • Des palpitations


  • Un malaise




Il arrive toutefois que l’arrêt cardio respiratoire survienne soudainement sans signes avant-coureurs. Cependant, lorsque la victime est un proche, on connaît bien sa situation de santé ainsi que les facteurs à risques cardiaques qu’il peut présenter. Les facteurs de risque sont entre autres les suivants :




  • Les antécédents familiaux


  • L’âge


  • La consommation de tabac


  • La présence de diabète


  • La présence de mauvais cholestérol ou d’un excès de triglycérides


  • L’obésité


  • Le stress






Si la situation correspond aux cas suivants, alors votre proche est victime d’un arrêt cardiaque :


  • Votre proche tombe en perdant connaissance, et aucune réaction ne se remarque quand vous lui parlez ou le stimulez.


  • Votre proche présente des difficultés à respirer ou ne respire plus. Approchez vous de sa bouche et écoutez sa respiration. Les mouvements de sa respiration son inefficaces, bruyants et lents.



Dans cette situation, il faut agir sans plus attendre pour sauver la vie de votre proche.

La chaîne de survie : les gestes essentiels pour sauver une vie

La chaine de survie

Pour porter secours à une victime d’arrêt cardio-respiratoire, la chaîne de survie existe. La chaîne de survie est un processus constitué de 4 étapes (3+1) permettant de prendre en charge la victime de manière à lui offrir le plus de chances de survie possible. Elle repose avant tout sur 3 verbes : « Alertez, Massez, Défibrillez ».

  1. Alertez : Après avoir constaté que votre proche était en train de faire un arrêt cardiaque, il est temps d’appeler les secours pour qu’ils arrivent le plus vite possible. Vous pouvez appeler 3 numéros : le 15 (le SAMU), le 18 (les pompiers) ou le 112. Si vous êtes plusieurs personnes présentes, n’hésitez pas à envoyer l’un d’entre vous chercher un défibrillateur au moment de l’appel. Pendant votre appel au secours, vous devrez donner un maximum d’informations à votre interlocuteur (situation, état de santé de votre proche, son âge, votre emplacement…). Votre interlocuteur vous questionnera également pour confirmer votre diagnostic.


  2. Massez : Les étapes 2 et 3 vont de pair. En effet, si on croit parfois que l’utilisation d’un DAE seul sauve des vies, ce n’est pas tout à fait le cas. En réalité c’est l’association du massage cardiaque et de la défibrillation qui vont aider le cœur de la victime à se réinitialiser. Le massage (également appelé RCP ou Réanimation Cardio Pulmonaire) doit être démarré le plus tôt possible et doit être effectué au moins jusqu’à ce que les électrodes de défibrillation soient positionnées sur le torse de la victime. Le rythme de compression idéal est de 120 compressions par minute, soit 2 compressions par seconde. Il s’agit d’un rythme difficile à tenir pour une personne seule. Ainsi, si vous êtes plusieurs témoins, n’hésitez pas à vous relayer pour garder le rythme. Si vous n’avez jamais eu l’occasion d’effectuer un massage cardiaque, sachez que les secours pourront vous guider durant l’appel. Par ailleurs, la grande majorité des défibrillateurs sont équipés d’instructions vocales vous guidant dans le processus.


  3. Défibrillez (si indiqué) : Lorsque la personne chargée d’aller chercher le défibrillateur revient, les électrodes doivent être placés sur le torse de la victime (une sur la partie supérieure droite, et la deuxième, à hauteur des côtes, sous la partie gauche de la poitrine). Une fois les électrodes positionnées, l’analyse du rythme cardiaque de la victime est effectuée par le DAE. Il est nécessaire de veiller à ce que personne ne soit en contact avec la victime lors de cette analyse. Lorsque le défibrillateur a fini son analyse, il indiquera si un choc est nécessaire pour faire repartir le rythme cardiaque de la victime. Si tel est le cas, le DAE invitera l’utilisateur à appuyer sur le bouton choc pour intervenir.


  4. Attendez les secours : Lorsque l’étape 1 est effectuée, et que les étapes 2 et 3 sont alternées, un des témoins de l’arrêt cardiaque doit faire guider les secours jusqu’à l’emplacement de l’arrêt cardio-respiratoire afin de permettre à la victime d’être prise en charge par des professionnels.



Le DAE Philips, allié important en cas d’arrêt cardiaque


Si l’un de vos proches est victime d’un arrêt cardiaque, les DAE Philips (conçus pour une utilisation par le grand public) sauront vous guider durant les étapes 2 et 3 de la chaîne de survie. En effet, ces derniers disposent d’une aide à la réanimation cardio-pulmonaire (RCP), afin de permettre à toute personne, même non formée de procéder au massage cardiaque sur la victime. 

Par ailleurs, les DAE Philips HS1 et Philips FRx sont des défibrillateurs qui vous indiqueront si l’administration d’un choc est nécessaire ou non. Si le choc est nécessaire, vous n’aurez qu’à vous assurer que la victime n’est en contact avec personne puis appuyer sur le bouton choc pour que le DAE intervienne. Les défibrillateurs Philips sont donc de véritables alliés vous permettant d’être guidés lors de la prise en charge de votre proche.

C’est pour ces raisons que le DAE HS1 est le premier défibrillateur automatisé externe à avoir été autorisé pour une utilisation par des particuliers à domicile.

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